Ma plume d'humour vagabonde parcourt le Web et rapporte ses bizarreries et ses mystères, f@bles modernes, médiarrhée verbale, Clown Poet.

mardi 23 décembre 2014

Ne dites plus pédé mais égaré comme un phoque.

Je n'en fais pas tout un roman mais juste une petite histoire pour en arriver là :

J'aurai dû m'arrêter, ne pas me presser
et mieux regarder avant de nager, nager.

D'un homme qui aime les hommes,
avec moi on fait souvent la comparaison

Mais aujourd'hui faute à ma distraction
va naître une nouvelle expression.

Etre égaré comme un phoque
aura donc cette signification :

"Arrête de nager comme un phoque,
tu vas te r'trouver dans un pré en état
de choc".

Pourtant j'aurai dû me douter
qu'en voyant ces herbes hautes
je n'était plus à marée haute.

A cette émission de télé qui déclare
que l'amour est dans le pré
je lui réponds, l'amour peut-être,
mais certainement pas la mer.

Je recherchais le bruit de la grande bleue
et me voici à entendre des meuh-meuh.
Par ici on ne croise pas des bancs de poissons
mais des troupeaux de vaches ou de moutons.

Ici on ne chasse pas au harpon
mais on ramasse des champignons.
Plus de danger de se faire harponner.
Mais comme le blé de se faire faucher.

Autre que mon nom qui est phoque
on me surnomme le veau marin.
Mais aujourd'hui plus d'équivoque
ce sera 'Veau' sans rien à la fin.

Je ne sentirai plus jamais l'air du large
mais dorénavant la bouse de vache.
Adieu les plages de sable et l'eau salée
Bonjour la boue et les terres labourées.

Pourquoi et comment en suis-je arrivé là ?
Voici ma confession, voici mon mea culpa :

Sur la banquise il ne m'avait pas vu venir,
ce petit pingouin qui, par force, m'a fait venir.

C'était il y a une petite semaine de cela.
Il me tournait le dos et la tête me tourna.
Je me rapprochai et il sentit au plus profond
de lui que quelque chose n'allait pas.

Trop tard, victime de mon insatiable appétit
je le pris, il "Le" prit, mon infatigable vit.
Je le laissai sur la banquise comme un pantin,
désarticulé, désanusifié, dépingouinisé,
il ne sera plus jamais étanche à l'eau de mer
avec ce trou béant dans le derrière.

Pas le temps de me nettoyer les outils car la bande
qui n'était plus mienne, car retombée, mais sienne,
entreprit de me poursuivre et de me faire payer
mon comportement indélicat sur ce pingouin choqué.
Il m'a fait jouir, ils me font fuir, un pingouin ça va
une bande de pingouins bonjour les dégâts.

Je me jetai donc à l'eau avec aux trousses
cette horde de pingouins sans frousse
Voilà ce qui explique mon empressement
et pour les semer je me suis planté
car la bonne route je ne l'ai pas empruntée,
me voici donc perdu au beau milieu de ce pré.

Il faut maintenant que je vous laisse.
Un fermier va m'emmener avec l'aide
de ses chiens sans laisses.

Ceci n'est pas le S.O.S d'un phoque en détresse
mais le cri de liberté du nouveau phoque terrier.

Lien vers mon champ : http://www.7sur7.be/7s7/fr/31482/Le-meilleur-du-web/article/detail/2160524/2014/12/23/Un-phoque-recupere-dans-un-champ-a-des-kilometres-de-la-mer.dhtml

Source : 7sur7

Lien vers mon plaisir coupable :
http://www.dhnet.be/actu/societe/des-phoques-cannibales-violeurs-de-pingouins-546b15fb357081ee01f08465

Source : DHnet

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